Née vers 1975, l'Ecole Française de la Régulation est d'inspiration Marxiste et Keynésienne. Face à l'inefficacité des théories traditionnelles, à expliquer la Crise contemporaine, elle procède à une approche historique comparative du Capitalisme, qui l'amènera à différencier le Capitalisme Concurrentiel du XIXe siècle, du Capitalisme Monopoliste du XXe siècle.
La logique de cette école est fondée sur la notion de Mode de Régulation, définie par un régime d'accumulation de capital particulier, et caractérisée par des formes institutionnelles, et des rapports sociaux spécifiques. L'évolution du capitalisme entraîne une succession de modes de régulation, interrompue par des Grandes Crises plus ou moins longues, qui mettent en place les mutations institutionnelles et structurelles, nécessaires à la Nouvelle Régulation. Au XIXe siècle, l'accumulation de capital est extensive, les gains de productivité sont faibles, mais la Croissance Economique est fondée sur l'investissement en capital productif.
La Grande Dépression de 1873-1895 met fin à ce mode de régulation. Au début du XXe siècle, l'accumulation de capital est intensive, les gains de productivité sont élevés, le taylorisme triomphe, mais la Croissance Economique reste fondée sur l'investissement en capital productif. La contradiction entre la mise en oeuvre des conditions de production de masse, mais sans possibilité de consommation de masse, en raison de la faiblesse des salaires, explique la Crise de 1929, qui met fin à ce Mode de Régulation.
L'analyse de la Crise contemporaine par les Régulationnistes est menée en termes de Crise du Mode de Régulation.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'accumulation de capital est toujours intensive, les gains de productivité toujours élevés, le Fordisme triomphe, mais la croissance est désormais fondée sur une dynamique simultanée de la consommation et de l'investissement, car les salaires augmentent à un rythme soutenu. Ce modèle de croissance Fordiste est dominant dans les pays développés, après 1950 (...)
[...] Services qui auparavant étaient produit au sein même de l'Entreprise. Depuis longtemps, les Entreprises confient leurs besoins en nettoyage, entretien, gardiennage, à des sociétés spécialisées. Mais l'externalisation touche aujourd'hui, des fonctions jugées stratégiques, comme l'informatique, les télécommunications, la comptabilité, la logistique ou encore la relation téléphonique avec le client. Ces décisions d'externalisation révèlent la volonté des Entreprises de recentrer leur activité productive sur quelques métiers clés, dans le but, d'augmenter leur rentabilité. Quand une entreprise confie certaines activités à une entreprise extérieure, elle espère réduire ses coûts en profitant des économies d'échelle du fournisseur et de sa plus grande flexibilité. [...]
[...] Quel rôle a joué la politique économique ? La rupture se produit en 1990 aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, en 1991 en France, en 1992 au Japon, et en 1993 en Allemagne du fait de la Réunification. Elle est imputable à la crainte du retour d'une forte inflation, car des tensions inflationnistes ressurgissent, au début des années 1990, pour diverses raisons. Premièrement, la flambée financière des années 1980, s'est traduite par un accroissement de l'endettement des ménages et par une hausse du prix des actifs Boursiers et immobiliers, contribuant à entretenir des comportements spéculatifs. [...]
[...] par une application dans la production sociale de biens et de services. Le Taux d'Emploi, exprime le rapport, entre le nombre d'actifs en emplois et le nombre de personnes susceptibles d'être actif. Exemple, en France en 2004, il y a 24,6 millions d'actifs occupés, et 40,3 millions de personnes d'âge actif. Le taux d'emploi global est égal à cela signifie que des personnes âgées de 15 à 64 ans, ont un emploi en France en 2004. Parmi les emplois ainsi mesurés, on distingue les emplois traditionnels, des nouveaux emplois atypiques, pour lesquels, les actifs occupés peuvent être considérés comme périodiquement ou partiellement au chômage. [...]
[...] Le problème vient de l'importance croissante de ces dépenses. Environ du PIB, dans les années 1950, contre aujourd'hui. Cette évolution résulte d'une hausse de la demande de soins, liée à l'amélioration du niveau de vie et au vieillissement de la population, et d'une hausse du coût des soins, liée aux progrès médicaux. La spécificité de la France est la coexistence, entre un financement public par les assurances sociales qui couvrent de manière quasi universelle le risque maladie, et une production privée de soins, car la médecine ambulatoire est largement privée des médecins sont libéraux. [...]
[...] La divergence loin de tout équilibre est aussi plausible que la convergence vers l'équilibre. Ce modèle d'équilibre général apparaît comme un simple jeu de l'esprit. Cette impossibilité de démontrer d'un point de vue théorique la validité du Modèle d'Equilibre Général de Walrassien devrait interdire de le présenter comme Fondateur de la Société Economique Néoclassique. Deuxièmement, le Modèle d'Equilibre Partiel de Marshall. C'est l'étude de la formation de l'équilibre sur un Marché, abstraction faite des autres Marchés. Sur ce Marché Partiel, les prix et les quantités sont déterminés par l'équilibre de forces contraires, l'offre et la demande. [...]
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