La création de l'UEO est la réaction à l'échec de la CED (communauté européenne de défense). Le parlement français ayant refusé de ratifier le traité instituant la CED, il fallait trouver une solution de remplacement. La question de la restauration d'un état allemand de l'ouest était tranchée. Pour mettre obstacle à d'éventuelles tentations hégémoniques de cet état ouest allemand restauré, les états membres du traité de Bruxelles du 17 mars 1948 ont trouvé une solution alternative. Cette solution a consisté à reprendre le texte du traité de Bruxelles et à l'adapter aux conditions nouvelles.
[...] Au sommet du système de l'OSCE on trouve la conférence des chefs d'état et de gouvernement. Cette conférence fixe les principales orientations de l'organisation, à charge pour les organes intérieurs de traduire ces décisions en ordres opérationnels. Cette conférence se réunit tous les deux ans.
A un niveau inférieur, le conseil des ministres (des affaires étrangères des états membres). C'est l'organe chargé de traduire les orientations dégagées par la conférence, pour en faire de grandes décisions. Il se réunit une fois par an. Les décisions du conseil des ministres fixent les objectifs à atteindre et prévoient les moyens affectés à la réalisation de ces objectifs.
[...] La question de la dotation de l'Union Européenne d'une capacité de défense propre est débattue depuis le début de la CEE. Certains états membres avaient déjà perçu dans cette communauté économique une future communauté politique qui pourrait constituer le support d'une force de défense européenne autonome. Le débat a longtemps été relégué au second plan à cause de la divergence d'autres cadres concurrents. Il a fallu attendre le traité de Maastricht qui dote la communauté européenne d'une politique étrangère et de sécurité commune. La communauté européenne ne disposait pas de moyens militaires opérationnels, c'est lors du sommet d'Helsinki du 11 décembre 1999 que les états membres de l'UE ont décidé de se doter d'un instrument militaire commun. (...)
[...] Cette fragilité structurelle est contrebalancée par l'Eurocorps. Année 1988 le président François Mitterrand et le Chancelier Helmut Kohl décident de créer une brigade franco allemande qui serait le symbole de l'amitié Franco allemande et serait l'embryon de la future armée européenne. Peu de temps après d'autres états décident de rejoindre la brigade. Sommet de Bohn qui produit le traité du 22 mai 1992 qui transforme la brigade Franco allemande en corps d'armée européenne ou Eurocorps. Les nouveaux adhérents sont l'Espagne, le Portugal et le Luxembourg. [...]
[...] Les décisions du conseil des ministres fixent les objectifs à atteindre et prévoient les moyens affectés à la réalisation de ces objectifs. A un niveau immédiatement inférieur on trouve le comité des hauts fonctionnaires qui est l'organe opérationnel, à la disposition du conseil. C'est à ce comité qu'il appartient de traduire les décisions prises par le conseil des ministres en mesures opérationnelles. C'est à lui qu'il revient de sauvegarder les droits de l'homme, de donner appui à la démocratie et de réaliser la transition vers l'économie de marché. [...]
[...] D'autres, au camp capitaliste : Le non recours à la force dans les relations entre les états signataires ainsi que obligation de règlement pacifique des différends. Les états européens de l'est s'interdisent de recourir à la force. Interdiction que s'imposent les états signataires de contester des frontières existantes et de mettre en œuvre des moyens de force pour les corriger. Les différends frontaliers doivent être réglés pacifiquement, conformément au principe de la charte des nations unies. Principe de la libre circulation des idées et des personnes, qui permet aux pays d'Europe de l'ouest de soutenir les mouvements favorables aux libertés et aux droits de l'homme. [...]
[...] L'UEO se pose des questions quant à son rôle dans le dispositif de sécurité et de défense existant en Europe. Pour certains états membres, l'UEO doit constituer le pilier européen de l'OTAN. Pour d'autres états membres, l'UEO doit constituer le volet militaire de l'UE. Dans ce cas l'UEO se serait émancipée de l'OTAN (solution qui l'emporte). Section 2 : L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) : Création et évolution de l'OSCE C'était à l'origine une simple conférence diplomatique, qui s'appelait CSCE (conférence pour la sécurité et la coopération en Europe). [...]
[...] Section 3 : La capacité de défense de l'Union Européenne. La question de la dotation de l'Union Européenne d'une capacité de défense propre est débattue depuis le début de la CEE. Certains états membres avaient déjà perçu dans cette communauté économique une future communauté politique qui pourrait constituer le support d'une force de défense européenne autonome. Le débat a longtemps été relégué au second plan à cause de la divergence d'autres cadres concurrents. Il a fallu attendre le traité de Maastricht qui dote la communauté européenne d'une politique étrangère et de sécurité commune. [...]
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