Le droit de disposer de son corps et le droit à l'intégrité physique sont les plus fondamentales des libertés physiques. L'inviolabilité et l'indisponibilité du corps humain, « libertés siamoises », semblent s'imposer d'évidence dés 1788 (abolition de la torture en France). D'ailleurs, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne les mentionne même pas. Mais, tout a changé lorsque les progrès fulgurants de la science (la biologie, en particulier) ont engendré un débat autour de ces libertés. Ceci entraînant une distinction philosophique entre l'être et l'avoir du corps humain. Puis, le champ de ce débat s'est rapidement agrandi, puisque la biologie est une science qui concerne tout le vivant, pas seulement l'homme. On a cherché à poser des « règles » morales à la biologie. Ainsi, est apparu le concept de « bioéthique ». Ainsi, on peut définir la bioéthique comme une partie de l'éthique. En tant que telle, elle est une recherche de normes morales applicables aux sciences du vivant, y compris la médecine. Le terme « éthique » provient du grec « êthos » qui, comme le latin « mores », renvoie au comportement, aux moeurs. Il s'agit donc, au sens strict, des comportements qu'il faut avoir dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.
[...] En son absence, il n'a en principe pas le droit de dispenser ses soins. Le Conseil d'État précise cependant que cette interdiction ne trouve à s'appliquer qu'en l'absence de danger immédiat pour la vie ou la santé du patient. Une jurisprudence concernant les témoins de Jéhovah qui refuse toutes transfusions sanguines à montrer que le devoir d'assistance du médecin l'emporte sur le respect de la volonté du patient. Le comportement d'un médecin, qui dans une situation d'urgence a pratiqué des actes indispensables à la survie d'un patient malgré son refus exprimé pour une transfusion sanguine, ne peut pas être qualifié de fautif. [...]
[...] Enfin, certains pays ont choisi la double contrainte : autorisation des personnes et autorisation des protocoles. C'est le cas des les Pays-Bas et du Royaume-Uni, depuis 1999. Le droit européen Au niveau européen, la première réglementation concernant l'expérimentation animale en Europe a été établie en1876. Dans les années 1980, l'Europe a adopté deux textes importants pour contrôler l'utilisation des animaux en expérimentation animale. Le conseil de l'Europe (à 26 pays) adopte la convention sur la protection des animaux vertébrés utilisés à des fins expérimentales ou à d'autres fins scientifiques en. [...]
[...] C'est avec la Première Guerre mondiale, que l'attention du public s'est détournée de la vivisection. Les raisons s'expliquent, d'une part, par le constat des bénéfices pour la santé humaine résultant de la recherche effectuée avec des animaux et, d'autre part, de la comparaison faite et jugée sans commune mesure entre les souffrances humaines infligées par la guerre en regard de la souffrance animale. Après la Première Guerre mondiale, se sont créés certains groupes s'intéressant au bien-être des animaux utilisés en science Cette réflexion, née il y a plus de soixante ans est toujours d'actualité. [...]
[...] On peut dire que l'aspect révolutionnaire de ces nouvelles techniques et les potentialités qu'elles permettent d'envisager engendrent une réflexion éthique. Faut-il interdire les OGM dans l'alimentation des animaux d'élevage et dans la nourriture destinée aux hommes ? Faut-il n'autoriser la culture OGM que sous serre, en milieu protégé ? Avons-nous suffisamment de connaissances et de recul en la matière pour pouvoir nous prononcer pleinement, sans hésitation sur les OGM ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces cultures ? [...]
[...] Pour les prélèvements de cellules et tissus sur une personne vivante, l'exigence d'un intérêt thérapeutique ou scientifique est également présente. De même, la transfusion sanguine s'effectue dans l'intérêt du receveur. La gratuité Le don est par définition non rémunéré. L'emploi de l'expression don d'organe illustre que le fait l'organe n'est pas considéré comme un objet patrimonial au sens juridique. Il repose donc incontestablement sur de bons sentiments. Ceci, pour une raison simple et évidente : décourager toute volonté de profit sur le corps humain et éviter l'apparition d'un marché des organes humains, de donneurs professionnels. [...]
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