Les peuples européens ont une histoire commune ; ils sont d'origine indo-européenne et se sont répandus en Eurasie. La preuve de cette racine commune est le travail des linguistes qui ont constaté une même connotation dans la plupart des mots fondamentaux des différentes langues européennes.
Ces peuples indo-européens ont une approche du monde commune ; ils ont la même conception du temps (vision cyclique : le retour éternel des saisons, et la vision du futur : conviction que l'on peut fabriquer le futur, l'histoire n'est pas écrite, ils le sculptent). Vision commune du panthéon.
Il y a trois fonctions primordiales : ceux qui donnent du sens au monde (la fonction des prêtres...), ils sont pauvres mais ont le dernier mot ; leur couleur est le blanc. La deuxième fonction est celle des guerriers, ceux qui meurent pour le groupe, ils ont des privilèges en échange de la mort ; leur couleur est le rouge. La dernière fonction est celle de ceux qui produisent, les plus riches des trois groupes : leur couleur est le noir. Pour les européens, ces trois fonctions doivent être en harmonie ; si l'une l'emporte sur les autres, cela provoque un appauvrissement (si c'est la première : théocratie, tout est ramené à la religion ; si c'est la deuxième : tyrannie guerrière, tout est ramené à la guerre ; et si c'est la dernière : tout est ramené à l'argent).
Actuellement, la troisième catégorie prend le dessus, tout est ramené à l'argent. Il n'y a plus d'équilibre.
De la même manière, on peut diviser la planète en espaces géoculturels : l'espace européen, l'espace confucéen, l'espace concernant l'Inde... etc. L'espace géoculturel indo-européen, très chrétien, connaît un choc entre la conception du monde selon laquelle on construit le futur, rien n'est écrit, et la conception religieuse qui suppose que l'histoire a une fin, est déjà écrite (apocalypse) : c'est la volonté de Dieu qui fait le futur et non l'homme. L'Empire romain est marqué par l'idée que tout le monde peut croire ce qu'il veut ; la rencontre entre l'Empire romain et le message chrétien permet de légitimer la mort au combat, Rome a romanisé le christianisme, et en a fait la religion d'Etat ; c'est la rencontre entre un monde païen et une religion, les temples sont transformés en églises, les Dieux sont transformés en saints...
L'héritage monarchique puise ses sources dans une tradition qui est celle du paganisme... européenne mais aussi dans une interprétation qui est celle du catholicisme et du christianisme ; entre l'héritage chrétien et l'usage païen, la fusion s'est appelée le catholicisme.
La légitimité : ensemble de croyances qui fait que l'on croit que le pouvoir a le droit de nous faire obéir. Max Webber a recensé trois formes de légitimité : la traditionnelle (le pouvoir s'inscrit dans la tradition) ; la charismatique (celui qui exerce le pouvoir est tellement exceptionnel qu'on doit lui obéir) ; la rationnelle (le pouvoir a le droit de nous faire obéir parce qu'il respecte la loi, la raison).
L'héritage monarchique est une verticalité qui plonge dans le sacré ; la légitimité en question est inscrite dans un monde qui est le sacré. (...)
[...] Il fait allusion de la loi de Tréveneuc, loi du 15 février 1872, qui dit que lorsque les assemblées ne peuvent se réunir, les conseils généraux peuvent prendre des mesures de salut public. Il va faire la guerre contre les américains car ils veulent gérer la France après la guerre (De Gaulle menace de s'allier avec Staline). Les forces françaises sont dirigées par de grands officiers. En France, la résistance s'organise mais est divisée entre les partis politiques Les mouvements de la Résistance Jean Moulin constituera le CNR (conseil national de la résistance) qui se déclara plus tard attaché à De Gaulle. [...]
[...] Le gouvernement établira un projet nouveau qui mettra en œuvre les principes suivant: le suffrage universel, séparation effective entre législatif et exécutif, responsabilité politique du gouvernement devant le Parlement, autorité judiciaire des magistrats. Le 1er ministre ne peut gouverner sans la confiance du chef d'Etat et la majorité parlementaire. Autre inspiration: le bonapartisme (nationalisme, modernité et ascenseur social). [...]
[...] Elle veut se confondre avec la pureté révolutionnaire. Le patriotisme national apparait (fête nationale dès 1790, drapeau, hymne, langue, éducation et armée). Cela concours à faire de la nation le lieu suprême de l'allégeance politique. Mais si l'esprit public est dominé par le jacobinisme, des responsables politiques se méfient La souveraineté nationale Méfiance à l'égard de la populace vis-à-vis de la démocratie directe car elle fait le choix de la démocratie représentative. Ils ne tiennent pas le pouvoir des citoyens mais de ceux qui les ont identifiés comme étant les meilleurs gestionnaires. [...]
[...] La preuve de cette racine commune est le travail des linguistes qui ont constaté une même connotation dans la plupart des mots fondamentaux des différentes langues européennes. Ces peuples indo-européens ont une approche du monde commune ; ils ont la même conception du temps (vision cyclique : le retour éternel des saisons, et la vision du futur : conviction que l'on peut fabriquer le futur, l'histoire n'est pas écrite, ils le sculptent). Vision commune du panthéon. Il y a trois fonctions primordiales : ceux qui donnent du sens au monde (la fonction des prêtres ils sont pauvres mais ont le dernier mot ; leur couleur est le blanc. [...]
[...] La désagrégation de la souveraineté 1. La fin du tripartisme (MRP, socialiste et communiste) Le gouvernement de M. Ramadier Le gouvernement est investit par l'assemblée le 21 janvier 1947 et réunira des communistes, socialistes, MRP et radicaux. Guerre d'Indochine + grève et blocage des salaires. La pression s'exerce de plus en plus sur le gouvernement (de plus, les communistes ont de nouvelles instructions venues de Staline). Question de confiance posée par le gouvernement. Désolidarisation, et Ramadier considère que les communistes rompent d'eux-mêmes avec le conseil et les met dont dehors. [...]
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