L'action criminelle est le point d'aboutissement d'une rencontre entre un type de personnalité et une certaine situation pré-criminelle. Dans ce schéma, la personnalité est fondamentale puisqu'elle va avoir une influence déterminante dans l'action criminelle.
Les criminologues ont adopté certaines classifications de délinquants :
La classification de Ferri (fin 19ème S.) : criminels nés (leurs caractéristiques en font des délinquants) ; criminels aliénés (pathologie mentale) ; délinquants passionnels ; délinquants d'habitude (récidivistes) ; délinquants d'occasion (primaires).
La classification sur critères psychologiques.
La classification sur critères sociologiques.
La classification de Seelig (milieu du 20ème s.), qui dégage huit types de délinquants, dont les délinquants sexuels.
Aujourd'hui, dans la pratique judiciaire, on se réfère aux distinctions suivantes : délinquants normaux / délinquants malades mentaux ; délinquant d'occasion / délinquant d'habitude ; jeunes délinquants / délinquant adulte.
Le délinquant, aujourd'hui, n'a pas de traits caractéristiques spécifiques, il peut être Monsieur « tout le monde ».
Les « agresseurs sexuels » ou « criminels sexuels » ou « délinquants sexuels » ne forment pas une catégorie criminologique. Mais on fait entrer ce délinquant dans la catégorie des « pervers ».
La perversité est une anomalie de l'affectivité qui peut être, soit acquise sous l'influence de facteurs pathologiques ou sous l'influence de facteurs du milieu, soit constitutionnelle.
[...] Il faut y faire attention. Quand ce genre de question se pose, le délinquant sexuel devient quelqu'un que l'on peut individualiser, que l'on peut définir, que l'on appelle prédateur Cela pose problème, il faut faire attention. Le vocabulaire change (prédateurs) se qui signifie que quelque chose de plus profond change. Les pervers sexuels deviennent un peu les boucs émissaires de toutes nos peurs, donc il semble qu'on ne soit pas loin de lui interdire toute idée de réintégration. Cela se traduit pendant l'enquête et l'instruction, les policiers et les juges ont une attitude dubitative par rapport à ce type de délinquant. [...]
[...] Dans près de 50% des cas, cet auteur d'inceste a été victime lui-même de sévices sexuels dans son jeune âge. Le rôle de la mère est important, car elle est souvent une femme tolérante ou passive, même si cette tolérance ou cette passivité est inconsciente. Mais c'est souvent elle qui est à l'origine du dépôt de plainte. B. Les pédophiles La pédophilie en termes psychiatriques est une catégorie particulière de la perversion. Le pédophile est un sujet qui refuse le monde des adultes, qui est toujours un enfant et qui ne se sent bien qu'avec des enfants (exemple de pédophile : Lewis Carol auteur de Alice aux pays des Merveilles). [...]
[...] Χ La classification sur critères sociologiques. Χ La classification de Seelig (milieu du 20ème qui dégage huit types de délinquants, dont les délinquants sexuels. Aujourd'hui, dans la pratique judiciaire, on se réfère aux distinctions suivantes : délinquants normaux / délinquants malades mentaux ; délinquant d'occasion / délinquant d'habitude ; jeunes délinquants / délinquant adulte. Le délinquant, aujourd'hui, n'a pas de traits caractéristiques spécifiques, il peut être Monsieur tout le monde Les agresseurs sexuels ou criminels sexuels ou délinquants sexuels ne forment pas une catégorie criminologique. [...]
[...] On ne sait pas mesurer cette dangerosité (il n'existe pas d'échelle). Cette loi a permis d'imposer à un délinquant des soins (elle introduit la notion de traitement). Or, cela est contraire au principe du consentement aux soins. [...]
[...] Parmi ces mesures, la plus emblématique est celle du suivi socio- judiciaire. Il est critiqué car la loi du 17/06/1998 qui l'a institué part d'un postulat, celui du trouble psychologique (les auteurs de crimes sexuels, même s'ils sont jugés responsables, souffrent de troubles qui perdurent au-delà de l'exécution de la peine : il y a donc une antinomie entre responsables et troubles la théorie n'est donc pas étayée scientifiquement, en effet, il n'y a pas de permanence dans le trouble). [...]
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