La rédaction du mémoire juridique implique une grande qualité rédactionnelle, c'est-à-dire qu'il va sans dire que les fautes d'orthographe sont interdites, et que la syntaxe et le style de rédaction doivent être irréprochables.

Concernant la police, il est d'usage d'utiliser Times New Roman 11 ou Arial 12, mais l'important est qu'elle soit sobre, standard et raisonnablement lisible.

Il est par ailleurs conseillé d'utiliser un interligne d'1,15 ou 1,5.

La présentation doit être justifiée et le travail doit être absolument suffisamment aéré.

Ensuite, l'étudiant devra impérativement respecter les normes de présentation. Ce faisant, la rédaction du mémoire juridique adopte une démarche scientifique au style synthétique et concis, et suit des étapes impératives :

1)    La détermination d'un sujet. Exemple : L'évolution du droit d'asile en France comparativement à l'Union européenne ; La nécessité du droit international.
2)   
La définition d'une problématique claire. Exemple : Quel est l'intérêt pour l'Europe d'ouvrir davantage ses frontières ? ; Le droit international est-il encore nécessaire ?
3)   
L'établissement d'un plan cohérent apparent, traditionnellement en deux ou trois parties et qui permet aux lecteurs de suivre le cheminement de l'introduction jusqu'à la conclusion.

À propos du Master juridique, le sujet est en principe déterminé de concert avec le maître de stage et sous réserve de l'accord du directeur de mémoire.

Il conviendra pour l'étudiant de choisir le dossier le plus déterminant ou celui sur lequel il aura travaillé le plus de temps, les actes les plus pertinents et les étudier de façon théorique, de sorte que la théorie et la pratique puissent s'enrichir mutuellement.

Il convient de noter que la détermination du sujet est essentielle en ce qu'il ne doit pas être trop large, mais suffisamment concis afin de pouvoir le traiter dans le temps, mais également dans la longueur impartie, avec une analyse pertinente.

Il est vivement conseillé à l'étudiant de solliciter son directeur de mémoire suffisamment tôt dans l'année afin de l'aider à délimiter le sujet.

La structure d'un mémoire juridique

Comme tout mémoire universitaire, le mémoire de droit se doit de respecter une structure particulière, à savoir :

1.   
Couverture du mémoire de droit avec nom et prénoms, l'année universitaire en cours, le nom de l'Université, le diplôme et ses directeurs, le titre du mémoire, le nom du directeur de mémoire.
2.   
Engagement de non-plagiat
3.    Remerciements
4.    Liste des abréviations
5.    Sommaire, contenant les subdivisions les plus hautes (partie / chapitre / section)
6.   
Une introduction, contenant :
-         
Une accroche, ni banale ni lyrique, une citation est possible sans pour autant être forcément recommandée. En effet, il vaut mieux que le travail débute par une réflexion personnelle
-         
L'annonce du sujet
-         
Une justification quant à sa pertinence, l'exposé des termes du sujet et leur définition, la contextualisation du sujet
-         
La problématique
-         
L'annonce du plan général
7.   
Un développement, mêlant les notions théoriques, mais également des observations pratiques. En ce sens, le développement apporte une réponse argumentée face à la problématique annoncée.
8.   
Une conclusion, c'est-à-dire une synthèse du développement. La conclusion comporte également une réponse précise à la problématique et éventuellement une ouverture grâce à une prise de hauteur
9.   
Les annexes numérotées et précédées par une table des annexes
10.    Une bibliographie (Traités et manuels, Ouvrages, Monographies et thèses, Articles, Encyclopédies et dictionnaires, Rapports et avis)
11.
    Table des matières reprenant toutes les subdivisions du mémoire

La norme typographique est :

·        
Pour un ouvrage : Dupont (M.), Titre du livre en italique, lieu d'édition, éditeur, année d'édition, nombre de pages.
·        
Pour un article : Dupont (M.), « titre de l'article entre guillemets », Titre de la revue en italique, numéro / volume, année, page (p. 2 et s. ou pp. 2-10).

En moyenne, un mémoire juridique compte entre 50 et 100 pages, mais il est nécessaire de rappeler que la quantité de pages n'implique pas nécessairement la qualité du travail réalisé.

À cet effet, l'introduction constitue une partie essentielle du mémoire juridique et fait environ 10% de la totalité du nombre de pages. L'introduction permet de dérouler de façon la plus fluide possible la démonstration du sujet à développer, à la manière d'un message subliminal grâce auquel le plan serait aisément décelable.

Ensuite, les annonces et les transitions doivent être absolument cohérentes et compréhensibles, en ce qu'ils permettent aux lecteurs de visualiser en un coup d'oeil le cheminement de la réflexion. Les titres doivent donc être parfaitement formulés.

À cet effet, les chapeaux sont également fondamentaux en ce qu'ils annoncent de façon claire et lisible le développement à suivre.

Les développements doivent s'enchaîner logiquement à l'aide des nombreuses conjonctions de coordination. Quant aux subdivisions, le mémoire juridique utilise généralement : partie, chapitre, section, paragraphe, I, 1, a.

Comme tout travail de rédaction formelle, le mémoire juridique doit avoir recours aux notes en bas de page, au référencement de toute idée ou argumentation empruntés par le biais d'une bibliographie faisant suite au corps du mémoire de droit. Le cas échéant, l'absence ou l'oubli de référencement sera considéré comme un plagiat ayant inévitablement pour conséquence une sanction disciplinaire.

Éventuellement, l'étudiant pourra accompagner son travail par des annexes qu'il aura préalablement anonymisées en vertu du devoir de confidentialité, sous condition qu'elles soient pertinentes à son mémoire en ce qu'elles doivent donner lieu à des renvois depuis le corps du mémoire de droit.


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Concernant les recherches pour rédiger un mémoire juridique

La clé pour réussir un mémoire est de savoir gérer son temps à l'aide d'un calendrier de travail, et en effectuant ses recherches en amont de la date de rendu afin de s'assurer de terminer son travail en temps et en heure.

À cet effet, il est primordial pour l'étudiant de structurer ses recherches, en réalisant un plan d'action. Il est donc bon de commencer à rédiger le plus tôt possible dès que les idées principales ont été réunies, afin de les mettre au propre, mais également au clair.

L'écrit passé, il convient par la suite de préparer consciencieusement l'épreuve orale de la soutenance.

La soutenance du mémoire juridique

Après soumission du mémoire juridique au Directeur de mémoire, la soutenance constitue la dernière étape avant la validation officielle de ce long travail de réflexion.

Il est conseillé de bien préparer cette dernière étape, de se chronométrer et de veiller à ne pas trop lire ses notes, le but étant de pouvoir s'en détacher et de s'adresser directement au jury pour finalement converser avec le jury.

L'épreuve orale dure en moyenne une heure et se compose traditionnellement de deux parties :

1)   
La présentation du mémoire par l'étudiant accompagnée éventuellement d'un support visuel. Il s'agit ici pour le candidat d'apporter des éléments nouveaux à ses travaux, afin de proposer un approfondissement du sujet.

2)   
L'entretien avec le jury. À cet effet, le jury pose des questions pouvant porter tant sur le fond que sur la forme du mémoire, afin d'approfondir un point précis d'une partie du mémoire ou d'apporter des précisions sur un élément de rédaction. Le jury peut également terminer par demander un bilan du travail de mémoire, ce que l'étudiant a pu en retirer de positif et/ou de négatif.